lunes, 26 de octubre de 2009

"oyeux n'anniversaaaaaaire"

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Miroir, mon beau miroir…. Qu’as-tu à me révéler en ce jour ?.... Une ride de plus, oui mais quelle ride!!! je l'ai façonnée avec tous ces rires et l'ai peaufinée avec toutes ces émotions !


Visage, parchemin de vie.


Honte? Pourquoi honte de ces marques? Vite! Cachons les! Enfouissons-les pour « oublier » toutes ces années passées. Oublier ? Oublier ses aventures, ses histoires, ses expériences ? Quelques traces sur un papier ne peuvent faire de mal à personne…


Apparence, reine de toute beauté. Tu sévis autour de toi, juge le plus laid et embellit le plus riche. Pourquoi nous obsèdes-tu? Que de tours de passe-passe tu nous fais faire pour te tromper... Oublie moi, oublie moi pour quelques instants, laisse moi voler, laisse moi libre et ignorante du miroir



Et quel parchemin!!!











Ecoute, écoute la musique, écoute toi, laisse cette musique te rencontrer.














































Danse, danse à ton rythme, avec ton âme, ton corps, tes envies... avec ton art.



























Vis ce que tu fais et crois en ce que tu veux, la vie n'a pas l'option "reset".







































En cadeau, quelques photos du Groupe Sogolon:













miércoles, 14 de octubre de 2009

Pays Dogon

Pays Dogon, oui oui Fanfan, nous sommes allés aux Pays Dogon où Eduard Baer est venu ;-). Bon on a demandé dans quel village il avait attéri mais pas trouvé! Le pays Dogon recoit beaucoup de touristes, télévisions et l'invasion de 4*4 et de blancs avec appareils photo autour du cou fait un peu peur en ce qui concerne le futur de cette région...
















Ciels de Bandiagara:

A Bandiagara nous sommes restés quelques jours. Cette fois ci Papa Yves prend les devants et nous fait découvrir le lieu où il vient régulièrement. Il existe un partenariat entre la ville de Rennes et Bandiagara. Une batisse en est le reflet physique et nous a servi de lieu d'escale pour souffler un peu. Le vrai cadeau du lieu était le frigo qui nous livrait des bièeres fraaaaaaaaaaiches ;-p.

De la terrasse, nous avons observé le ciel qui nous compte beaucoup d'histoires depuis notre arrivée en Afrique de l'Ouest....



















Vers Sangha:

Lever rapiiiiiiiide (habitude des Ruamps ;-) ca change de ma famille, hehehe), nous nous levons avec plein d'énergie et nous en allons sur la route pour trouver une voiture qui va vers Sagha. Après quelques heures, on rate une occasion et on finit par monter dans la voiture d'un ami d'un ami. Route bien abimée mais chauffeur experimenté, nous partons sur la route des villages dogons.














On continue notre aventure avec les transports.

Marché de Sangha:


Arrivés à Sangha, ca se complique, on ne s'entend pas sur le prix de la moto et les conducteurs s'unissent "contre" les touristes. Après quelques heures de négoc' - ca fait aussi parti du voyage - on finit par se retrouver sur la route sur trois motos.

Chemins de pierres, montées, descentes, la couleur est annoncée! Le voyage sera fort en émotions! Le sable nous fait déraper plusieurs fois et me donne des frayeurs. Ca continue avec l'eau, les "cram cram", herbes qui te laissent en cadeau des pics qui s'accrochent partouttttt... grrrrrrr



Bilan: grosses sueurs froides, Papa Yves s'est retrouvé au sol 2 fois, une chaussure cramée et un orteille endommagé..... et une bonne aventure!
Couverts de cram cram nous sommes bien contents d'arriver, et quelle arrivée à Yendouma Sogho!


Fameuse route en motos....


































Yendouma Sogho:

Village caché au milieu de la montagne. Nous arrivons et admirons la vue qu'on a du village d'un coté et la plaine de l'autre coté. Petit joyau incrusté dans les montagnes, le paysage nous laisse médidatifs.




















En une nuit nous découvrons le campement, on dormira sur la terrasse à la pleine lune, les jeux de lutte entre garcons, les danses et chants des jeunes filles. La pleine lune donne une vie nocturne à ce village en éclairant ses rues. Quel incroyable cadeau de bienvenue les filles qui dansent sur le rythme des calebasses à l'envers avec pour vue une vallée et un plateau éclairés par le clair de lune. La falaise nous soutient et le dolo nous arrose. "Merci pour cette future grande récolte".
















Sur la route de Youga:

Dans les pays dogons, la visite tout seule est quasi impossible. Beaucoup de lieux, pierres sont sacrés et les touristes ignorent ces lieux. Donc un guide est presque obligatoire si vous voulez visiter les alentours. Cela nous freine un peu mais en y pensant c'est aussi une manière à eux de protéger leurs biens, traditions, cultures de ce tourisme envahissant.

Avec Amono dit Tranquille, nous partons en route des villages de Youga.


















Sur le chemin, de magnifiques portraits s'offrent:




























































Sur le plateau du chemin de Youga Dogourou:















Le travail des femmes est impressionant en Afrique mais aux Pays Dogons ca dépasse ce qu'on a vu. Les femmes vont chercher l'eau, le bois pour cuisiner, elles travaillent aussi dans les champs et continuent leurs taches ménagères habituelles: vaisselle, cuisine, vetements.... Un boulot de dingue!!!! Les conditions géographiques compliquent bien plus cette tache. Dans certains villages elles doivent faire des kilomètres dans les falaises pour approvisionner la famille en eau, comme dans le village de Youga Piri. Le manque de dispensaires les obligent aussi à parcourir des kilomètre pour problèmes d'accouchements ou graves maladies d'un enfant. La dureté de leur vie se lit sur leur visage et corps. Est-ce le prix à payer pour vivre dans un endroit paisible qui a conservé miraculeusement les vieilles traditions africaines d'antan?

Yoga Piri:

































Avant dans ces régions vivaient les Thélem qui vivaient dans les trous - grottes faites à meme la roche. Les Dogons les ont "délogés" et ont batti ces cases rondes en banco en bas de la falaise.

Yoga Dama:

Pour faciliter leur vie quotidienne, les dogons descendent de plus en plus dans la plaine où ils ont leur champs de mil, leurs troupeux de moutons ou chèvres.
Les peuls, eux, sont installés plus loin dans les plaines où ils ont leur troupeaux de vaches.
















Yoga Dogorou:
































La cérémonie d'Hogon:

Nous avons eu la chance d'arriver à une période om le plus ancien des Dogons, le Hogon, à été élu. Il vivait dans la plaine, après avoir traversé tous les villages dogons des alentours, on l'a ramené à maison natale dans la falaise pour y mourir.
Selon la tradition, il devra garder le meme vetement jusqu'à sa mort, ne devra quitter la falaise et se fera laver par le fétiche serpent qui viendra le visiter toutes les nuits. Il est surtout responsable des fétiches du village, enfin sa famille vu son vieeeeeeeeeeeeel age.




































Village Yoga Da:
























































Yendouma Atho

Yendouma a 7 quartiers et s'étend sur plusieurs kilomètres dans la falaise, nous sommes allés au quartier le plus éloigné de Yendouma, Yendouma Atho:















Ceux sont les grandes familles (les vieux, c'est à dire les grands parents de la familles) qui vivent le plus proche des falaises:















Les enfants viennent toujours vers nous. Beaucoup demandent "bics, bonbons, chewing gums, chemises, bouteilles d'eau", on voit ce que les touristes leur donnent... On essaie de renverser cette approche bien triste à notre gout en leur parlant et en leur distribuant des .... bisous :-).
























Chemin rentrant:

Après l'expérience de la moto à l'aller, cette fois-si on décide de rentrer.... à pied! 17km et quelques 3 - 4h mais le chemin se fait tranquillement. C'est le marché à Sangha. Selon la semaine dogon, le marché a lieu une fois par semaine, c'est à dire tous les 5 jours. Les femmes s'en vont à pied vers le marché vendre chacune leur spécialité: oignons, tomates, vetements en indigo, ....

Quelques paysages sur le chemin:






























Retour vers Bandiagara pour nous reposer des marches et émotions de cette région. La conservation des traditions m'a le plus touché la-bas. On sent vraiment une union culturelle entre ce peuple Dogon. Cela donne envie de s'installer un temps dans cette région et s'intégrer petit à petit à une communauté et y découvrir ses profondes traditions. Passer au delà du "touriste" à un réel échange culturel.... Un challenge?